News mondiales

Citation :: Crise au Proche-Orient

Attaque meurtrière sur Israël

Le Hezbollah a lancé dimanche matin sur Israël la salve de roquettes la plus meurtrière depuis le début du conflit.

Le bilan fait état de dix morts et une vingtaine de blessés, dont quatre graves. Neuf des morts seraient des réservistes de l'armée, qui auraient péri lorsque qu'un missile est tombé à l'entrée d'un kibboutz sur la frontière.

Le bombardement massif de roquettes, qui s'est déroulé dans un court laps de temps, a touché le nord de l'État hébreu.

Depuis le début du conflit le 12 juillet, 2700 roquettes ont été tirées sur le nord d'Israël, provoquant l'exode de 250 000 habitants.

L'armée israélienne rapporte également que deux autres réservistes ont été tués et 21 autres ont été blessés plus tôt en journée dans le sud du Liban. Ces nouvelles victimes portent à 89 le nombre d'Israéliens tués depuis le début de la guerre.

Les attaques israéliennes se poursuivent elles aussi

L'armée israélienne, pour sa part, a élargi son champ d'opération dimanche matin, attaquant les positions d'un groupe extrémiste palestinien soutenu par la Syrie.

Les chasseurs israéliens ont également bombardé un bâtiment dans un village du Sud-Liban, faisant cinq morts.

Par ailleurs, trois casques bleus chinois de la Force Intérimaire de l'ONU au Liban, la FINUL, ont été blessés.

Cette augmentation des attaques de part et d'autre survient alors que le conseil de sécurité de l'ONU s'apprête à se pencher sur une première résolution concernant un arrêt des combats dans le conflit libanais, à la suite de la proposition commune des États-Unis et de la France.

Le Liban rejette quant à lui ce projet de résolution. Le président du parlement libanais, Nabih Berri, a jugé l'initiative inacceptable parce qu'il permet aux forces israéliennes de rester sur le territoire libanais.

Nabih Berri, qui parle officiellement au nom du Hezbollah, a rappelé ses exigences: un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes et le retour de tous les civils déplacés.

Pour sa part, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, désire que tout projet de résolution comprenne un retrait israélien au-delà de la frontière libano-israélienne.

Citation :: Bombe atomique

Hiroshima était frappée il y a 61 ans

C'est ce dimanche le 61e anniversaire de la première attaque atomique de l'histoire, qui avait fait 140 000 morts dans la ville japonaise d'Hiroshima.

Le maire d'Hiroshima a appelé dimanche à l'élimination de toutes les armes nucléaires. Près de 45 000 survivants, résidents, et visiteurs ont observé une minute de silence à Hiroshima, en souvenir des victimes de l'attaque du 6 août 1945.

Trois jours plus tard, le 9 août, une nouvelle attaque frappait Nagasaki, tuant 80 000 personnes et forçant le Japon à se rendre le 15 août, ce qui avait mis fin à la Deuxième Guerre mondiale.

Citation :: Cuba

Condoleezza Rice s'est adressée au peuple cubain

La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice s'est adressée au peuple cubain.

Elle leur demande de ne pas céder aux incertitudes qui pèsent sur leur pays au niveau politique en quittant leur île pour rejoindre le sud de la Floride.

Dans un message retransmis par les chaînes de radio et de télévision de l'administration américaine qu'on peut capter dans l'île, elle a encouragé le peuple de Cuba à travailler chez lui pour un changement positif.

Citation :: Liban - 11 civils tués dans les bombardements ce matin (07/08/2006)
Deux familles décimées dans un village du sud du Liban

SAIDA Au moins onze civils ont été tués et neuf blessés lundi matin dans une série de bombardements israéliens sur le sud du Liban, la banlieue chiite de Beyrouth et la plaine de la Bekaa, selon un premier bilan de la police.

Sept personnes, membres de deux familles, sont mortes sous les décombres de leur maison de deux étages détruite dans un raid mené à l'aube par des chasseurs-bombardiers israéliens sur Ghassaniyé, un village du sud de Saïda, jusque-là épargné par les bombardements, selon la police.

Les habitants tentaient lundi matin, avec des moyens de fortune, de dégager les victimes, a-t-on ajouté.
Le bombardement a endommagé une dizaine de maisons voisines, où cinq personnes ont été blessées, a-t-on précisé.

Quatre civils ont été tués et quatre autres blessés lundi matin dans un bombardement similaire à Kfar Tebnit, un village proche de la ville de Nabatiyé (70 km au sud-est de Beyrouth), selon la police.

L'aviation israélienne a mené vingt raids lundi matin sur cette région, frappant Nabatiyé même et dans trois villages de sa région, dont Kfar Tebnit et Harouf, a indiqué la police.

Plus au sud, l'aviation israélienne a mené sept raids en une heure sur quatre villages voisins, à l'est de Tyr, où se sont abattus dans le même temps 90 obus d'artillerie, tirés depuis le territoire israélien, toujours selon la police.

"Il y avait au moins un obus à la seconde sur Cana, Jbal al-Botm, Haouch et Batoulay, un véritable roulement de tonnerre", a indiqué la police.
Au moins trois maisons ont été pulvérisées dans ces villages presqu'entièrement vidés de leurs habitants, selon un premier bilan de la police.
Aux premières lueurs du jour, les appareils israéliens ont mené un violent bombardement sur la banlieue sud du Beyrouth, fief du Hezbollah. Ils ont frappé une dizaine de fois, larguant des bombes et des missiles air-sol, selon la police.

L'avenue Hadi Nasrallah, toute neuve, baptisée du nom du fils du chef du Hezbollah tué dans des combats contre les forces d'occupation israéliennes, est totalement dévastée. Trois immeubles adjacents se sont totalement effondrés, du feu se dégage des appartements d'un quatrième en feu, a constaté un photographe de l'AFP.
L'aviation israélienne a également frappé les routes menant de la plaine de la Bekaa vers la Syrie. Deux raids ont visé la route principale Beyrouth-Damas, prise pour cible chaque fois que les habitants comblent les cratères de bombes pour pouvoir circuler.

Source : La DH

Citation :: RDCongo - Faire tomber la pression (07/08/2006)

Une semaine après le passage historique par les urnes, les Congolais attendent toujours les premiers résultats

KINSHASA " Vous, les Occidentaux, vous ne voulez pas de la démocratie au Congo. Votre candidat c'est Kabila. Mais nous, à Kinshasa, on n'en veut pas. Si vous le faites élire, on va vous chasser à tout jamais".

Dans les rues de Kinshasa, la capitale congolaise, ce genre de mise en garde est quotidienne. Mais, comme le disent les proches du président Kabila, qui ont compris qu'ils ne feraient pas une large récolte dans la ville-province, "Kinshasa, ce n'est pas le Congo" .

Une semaine après la mobilisation massive des Congolais pour la première élection présidentielle de l'histoire de ce pays, les données de ce scrutin se font toujours attendre, laissant libre cours à toutes les supputations et offrant une tribune de choix à tous ceux qui savent qu'ils sortiront bredouille de cette course à la présidence qui voyait s'affronter 33 candidats. Dans ce contexte, la publication des résultats au fur et à mesure qu'ils sont disponibles apparaît comme la meilleure manière de tenter de faire baisser la tension.

Après s'être échiné à refuser toute publication partielle, l'abbé Apollinaire Malu Malu, président de la Commission électorale indépendante (CEI), a décidé de faire une légère marche arrière en autorisant, dès ce lundi, l'affichage des résultats dans les 62 bureaux de compilation chargés de la récolte des résultats des quelque 50.000 bureaux de vote ouverts dans tout le pays.

L'annonce des résultats officiels pour ce scrutin est toujours prévue pour les environs du 20 août avec une proclamation officielle prévue pour le 31 du même mois, après que la justice ait vidé les recours qui pourraient être légion.

La communauté internationale, principal bailleur de fonds de ce scrutin, ne cache pas ses craintes de voir les vaincus refuser le verdict des urnes et rallumer un feu qui couve encore dans certains endroits de cet Etat qui englobe une mosaïque d'ethnies.

Les ambassadeurs du Comité international d'accompagnement de la transition (CIAT) ont ainsi débuté, jeudi, des consultations avec les principaux candidats pour tenter de s'assurer qu'ils joueront le jeu de la démocratie. Après ce premier tour de table, certains des ambassadeurs n'ont pas caché une certaine forme de pessimisme. C'est peut-être ce sentiment qui a motivé Malu Malu à changer son fusil d'épaule pour tenter de convaincre les Congolais de la vraie transparence de ce scrutin et de la véritable manipulation orchestrée par certains des candidats.

Source : La DH

Nombre de messages : 241 Age : 34 Date d'inscription : 19/06/2006

Tres bonne initiative, je te souhaite plein de courage cme meme Gliburn pour garder les actu a la page

Je fait ce que je peux ! ^^

Glibrun PPDA du forum cheers

Nombre de messages : 241 Age : 34 Date d'inscription : 19/06/2006

LOL

Exact rien a rajouter ^^

Et mince ! ^^

Citation :: Israël ne lâche pas prise (07/08/2006)

Les civils libanais sont toujours victimes des raids militaires

JERUSALEM Israël a intensifié lundi son offensive meurtrière au Liban, où le Premier ministre Fouad Siniora a éclaté en sanglots après avoir accusé l'armée israélienne du "massacre" de plus de 40 personnes dans un bombardement délibéré au Liban sud.

Devant les ministres arabes des Affaires étrangères réunis en urgence à Beyrouth, en soutien au Liban, M. Siniora a énuméré les attaques les plus sanglantes depuis le début le 12 juillet de l'offensive israélienne au Liban, qui a déjà fait plus de mille morts, civils en majorité. "Le dernier massacre a eu lieu il y a quelques heures, c'est un carnage épouvantable à Houla - un village du Liban sud - où plus de 40 martyrs sont tombés", a affirmé le Premier ministre.

Selon un premier rapport de police, 45 civils étaient enfouis sous les décombres de maisons détruites à Houla et dans deux villages voisins, théâtres de violents affrontements entre Israël et le parti chiite libanais Hezbollah dans la nuit de dimanche à lundi.
En prononçant son discours d'ouverture de la réunion, M. Siniora a éclaté en sanglots alors qu'il demandait aux ministres arabes leur aide pour obtenir un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel".

Il s'était une première fois mis à sangloter en disant: "Nous n'acceptons plus que le Liban soit un champ de bataille pour les combats des autres, quelles que soient les justifications". Son discours a été accueilli par une ovation des ministres, qui se sont tous levés.
L'aviation israélienne a pilonné lundi sans relâche le Liban, de l'est au sud du pays ainsi que la banlieue sud de Beyrouth, un bastion chiite du Hezbollah, tuant une vingtaine de civils, selon des bilans de la police, détruisant routes et maisons.

A Tyr, la cité portuaire à 83 kilomètres au sud de Beyrouth, complètement isolée du reste du pays, au moins cinq civils ont été tués dans l'effondrement d'un bloc de trois immeubles, cible de deux raids successifs, selon des secouristes. Le bloc d'immeubles visé est situé dans le périmètre où un commando de la marine israélienne avait mené, samedi à l'aube, une "opération spéciale" au cours de laquelle Israël a reconnu avoir eu sept blessés dans ses rangs. Le Hezbollah a affirmé que ses combattants avaient tué un des membres du commando et en avaient blessé trois autres.

16 personnes avaient auparavant été tuées depuis l'aube, notamment sept civils morts sous les décombres de leur maison détruite dans un raid sur Ghassaniyé, un village au sud de Saïda jusque là épargné. Quatre autres civils avaient été tués dans le bombardement d'un village au sud-est de la ville de Nabatiyé, à 70 kilomètres au sud-est de Beyrouth.

Au lendemain de la journée la plus sanglante pour l'Etat hébreu depuis le 12 juillet, avec quinze Israéliens, dont douze soldats, tués dimanche sous les roquettes du Hezbollah, une partie du commandement militaire israélien a prôné lundi un élargissement de l'offensive terrestre contre le Hezbollah, a annoncé la radio militaire israélienne. Le Premier ministre Ehud Olmert et le ministre de la Défense Amir Peretz doivent maintenant décider s'ils acceptent cette approche.
"Il faut une occupation de deux à trois semaines d'une zone de sécurité au Liban sud, puis un nettoyage de ce secteur pour diminuer sensiblement les tirs de roquettes à courte portée", a déclaré le ministre sans portefeuille Eytan Cabel.

Israël a déployé au Liban sud environ 10.000 soldats depuis le lancement le 12 juillet de son offensive visant à neutraliser les bases du parti chiite Hezbollah, qui venait de capturer deux soldats près de la frontière israélo-libanaise, et faire cesser les tirs de roquettes sur le nord de l'Etat hébreu. "L'objectif numéro un est de faire cesser les tirs de roquettes ou de les réduire au minimum", a affirmé lundi le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avi Dichter.

"Dans ce but, aucune limite de temps n'a été fixée à l'armée qui poursuivra ses opérations sans avoir à tenir compte d'un cessez-le-feu aussi longtemps qu'il n'aura pas été instauré", a-t-il ajouté. Sans être parvenus jusqu'à présent à stopper cette escalade militaire, les pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu vont tenter de négocier un accord sur un projet de résolution visant à mettre fin aux combats et permettre le déploiement au Liban sud d'une force internationale.

Mais le Liban, appuyé par les pays arabes, a rejeté le projet de résolution préparé par la France et les Etats-Unis, auquel il reproche de ne pas exiger un retrait immédiat des troupes israéliennes du Liban dès la fin des hostilités. Le représentant libanais à l'Onu a demandé des amendements à ce texte, qui font l'objet de discussions depuis dimanche.

Pour appuyer le rejet du plan par Beyrouth, les chefs de la diplomatie des 22 pays membres de la Ligue arabe se sont réunis lundi dans la capitale libanaise. Les ministres devaient également discuter d'un projet de sommet arabe consacré à la crise. L'exigence d'un retrait israélien rencontre l'opposition de l'Etat hébreu, qui ne souhaite retirer ses soldats qu'après le déploiement d'une force multinationale dans le sud du Liban, et a prévenu que ses opérations militaires se poursuivraient d'ici là.

La Syrie et l'Iran, considérés comme les deux parrains du Hezbollah, ont violemment rejeté le projet de résolution. Damas avait brandi dimanche la menace d'une "guerre régionale", et a assuré que la Syrie répondrait "immédiatement à toute agression" venant d'Israël.

Source : La DH

Citation :: Alerte aux méduses (08/08/2006)
L'élévation de la température des eaux en Méditerranée et la surpêche, qui élimine leurs prédateurs, sont avancées comme les explications

MADRID Les services espagnols de protection civile ont lancé mardi une alerte concernant "l'arrivée massive de méduses" principalement sur les plages du littoral méditerranéen.

Les autorités ont mis en garde contre "les risques pour la santé" d'un contact avec ces invertébrés venimeux et publié des recommandations sur le traitement des piqûres, comme le lavage à l'eau de mer.

"Hier (lundi), il y en avait beaucoup mais aujourd'hui (mardi) la côte est un peu plus tranquille, le drapeau est vert", a indiqué à l'AFP un responsable de la Croix Rouge de Salobrena (Andalousie, sud) contacté par téléphone de Madrid.

Sur la très populaire plage de Benidorm (région de Valence, sud-est), à proximité de laquelle avait été détecté lundi un banc de méduses qui avait motivé la mise en place d'un dispositif municipal spécial, le calme était revenu mardi, à mesure que le groupe de méduses s'éloignait, selon la responsable municipale des plages, Josefa Perez.

La prolifération de méduses ces derniers jours a mené à la création d'un nouveau drapeau, avec méduses bleues sérigraphiées sur fond blanc, pour avertir de la présence de ces animaux à proximité des plages, où il a commencé à être hissé au côté des traditionnels drapeaux verts, jaunes ou rouges indiquant l'état de la mer.

L'élévation de la température des eaux en Méditerranée et la surpêche, qui élimine leurs prédateurs, sont avancées comme les explications de la prolifération des méduses, a indiqué au journal El Pais le professeur de l'Institut méditerranéen d'études avancées Carlos M. Duarte

Source : La DH

Citation :: Deux soeurs siamoises séparées avec succès (08/08/2006)

"Notre histoire avec elles reliées a pris fin, et une nouvelle histoire commence avec elles séparées"

WASHINGTON Une équipe de chirurgiens américains a opéré avec succès lundi et mardi et séparé deux soeurs siamoises âgées de quatre ans et reliées de l'abdomen aux pieds, a-t-on appris mardi auprès de l'hôpital où s'est déroulée l'opération à Salt Lake City, dans l'Utah.

Kendra et Maliyah, qui utilisaient notamment le même rein, le même foie, et les mêmes jambes, ont été séparées après plus de dix heures d'opération, et se trouvaient mardi matin dans un état satisfaisant.
Après avoir travaillé toute la nuit, les chirurgiens sont parvenus à reconstruire l'abdomen et le bassin des deux fillettes, qui devaient être transportées dans la matinée en salle de soins intensifs.

Chacune des jumelles a désormais une seule jambe et Kendra a gardé l'unique rein. Maliyah devra subir des dialyses régulières pendants 3 à 6 mois, puis faire l'objet d'une transplantation, probablement à partir d'un rein donné par sa mère.

"Notre histoire avec elles reliées a pris fin, et une nouvelle histoire commence avec elles séparées (...). Nous sommes tellement fiers d'elles, et impatients de les voir", ont écrit sur leur site internet les parents des deux fillettes, qui ont trois autres enfants

Source : La DH

Citation :: Mobutu Jr... candidat (09/08/2006)

Nzanga Mobutu, l'un des fils du maréchal, n'a pas hésité à se présenter à la présidence en République démocratique du Congo

KINSHASA "Aujourd'hui, il y a une telle envolée ici, tant de spéculations que Kinshasa vit vraiment dans une forme de déstabilisation inquiétante. Il faut sortir au plus vite de ce climat, mais il ne faut pas pour autant céder à la panique et sortir n'importe quoi comme chiffres, ce serait encore bien plus dangereux."

À l'autre bout du téléphone, Nzanga Mobutu, le fils aîné du défunt maréchal. Après quelques années d'exil suite à la chute de son père, l'homme est rentré au pays et s'est même lancé dans la campagne présidentielle, épaulé par une formation politique, l'Udemo (Union des mobutistes), qui affiche clairement son attachement à l'héritage du père en arborant les couleurs de l'étendard du Zaïre.

"Les résultats ne sont pas encore connus, je ne vous apprends rien. Mais il semble que nous ayons réalisé un bon résultat pour une première. Je préfère être prudent, mais nous présentions tout de même 187 candidats pour la députation. Si nous pouvions décrocher 50 places sur les 500 mises en jeu, je pense que ce serait très confortable", lâche Nzanga Mobutu qui ne nie pas qu'il a pu capitaliser sur la nostalgie de certains Congolais. "Je dois être honnête. Je n'ai pas vraiment d'assises personnelles ici, mais je sais que je peux compter sur une couche de la population qui n'a pas oublié comment elle pouvait vivre sous l'ère du président Mobutu."

Et de se souvenir des manifestations de juin 2004 un peu partout dans le pays. À cette époque, face à un Congo qui s'enfonçait dans la crise, de nombreux ex-Zaïrois avaient décidé de ressortir tous les souvenirs frappés à l'effigie du maréchal pour marquer leur attachement à un passé pas si lointain.

Mais si l'Udemo se présente comme l'héritier du passé mobutiste, d'autres candidats, comme Jean-Pierre Bemba, ont aussi coiffé cette casquette. "Ce qui est certain, c'est que je suis le fils du président - Nzanga utilise toujours ce qualificatif -, mais d'autres ont le droit de se revendiquer de lui."

Cette étiquette mobutiste ne serait donc plus un handicap ? "Non, pas ici. En Occident, on est resté figé sur certains clichés quand on évoque le président. Ici, quand on évoque ce nom, on parle d'unité et de sécurité du pays. Des valeurs que nous partageons avec tous les Congolais au sein de l'Udemo."

Pas le seul héritier...

Mais si d'autres parlent au nom du père, pourquoi ne pas les avoir rejoints ? "Parce que j'ai mes spécificités et je voulais les faire entendre. Je voulais participer à cette course à la présidence pour défendre l'idée qu'on ne peut laisser la mort de cinq millions de Congolais impunie. C'est une question de moralité et de responsabilité. Ensuite, je suis conscient que j'ai eu beaucoup de chance de recevoir une éducation de qualité. Cette vie, je la dois à ce pays. En me présentant et en me battant pour ces valeurs qui veulent rendre leur honneur aux Congolais, c'est un peu comme si je rendais une partie de ce que j'ai reçu de ce pays."

"Un rassembleur"

De là à viser la présidence pour un retour, c'est audacieux ? "Sous d'autres cieux, j'aurais pu commencer par les législatives, mais, dans ce pays, rien ne m'empêchait de me présenter à la présidence, dès lors..."

En cas de second tour entre Bemba et Kabila, des consignes sont-elles prévues ? "Il est trop tôt pour en parler. Attendons la publication des résultats tant pour la présidentielle que pour la législative. On verra à ce moment-là." Mais de reconnaître qu'un rapprochement avec Joseph Kabila paraît difficile. "Philosophiquement, on n'est pas très proches, se contente-t-il d'avancer. Dans le camp de Bemba, vous trouvez beaucoup de mobutistes, on se retrouve un peu dans la même famille politique. Mais il n'est pas question de signer un chèque en blanc à Bemba. S'il veut un rapprochement, il devra nous écouter et nous exposer son projet de société avant que nous nous joignions à lui. Il est crucial que le futur premier président de la IIIe République soit quelqu'un qui puisse rassembler tous les Congolais derrière lui et son équipe. Les premiers résultats qui semblent indiquer une division Est-Ouest du pays ne m'étonnent pas vraiment. Par contre, ils m'inquiètent. Le Congo doit être uni et conduit par un homme capable de représenter l'ensemble du pays. Si second tour il y a, ce qui me paraît inévitable, j'entends voter pour celui qui incarnera le mieux l'ensemble de la nation congolaise. Cette division du Congo est le mal du pays de ces dernières années, il serait regrettable, à l'aube de la IIIe République, de repartir sur cette base régionaliste qui est vécue comme un retour en arrière par la majorité des Congolais. Le candidat président doit se dépasser, il doit avoir un sursaut national et transcender les divisions. Il doit comprendre que notre nation, dans son ensemble, a besoin d'un leader rassembleur. Les cinq prochaines années seront vitales pour la reconstruction de notre pays."

Source : La DH

Citation :: La méditérannée touchée par les incendies (09/08/2006)

L'Espagne, le Portugal et la Grèce luttent contre une vague d'incendies de forêt

MADRID Les autorités de ces pays mettent en cause un nouvel été de sécheresse exceptionnelle mais aussi de l'action des incendiaires. Quelque 73 feux, dont 17 progressaient hors de tout contrôle, étaient recensés en Galice (nord-ouest de l'Espagne), en proie depuis vendredi à des incendies volontaires qui ont fait trois morts.

Le chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a interrompu ses vacances à Lanzarote (Canaries) pour se rendre mercredi sur les sites les plus touchés.
Un dispositif aérien et terrestre d'une ampleur "sans précédent", selon le ministère de l'Environnement, a été mobilisé dans cette région. Plus de 1.200 militaires ont été déployés, notamment pour coordonner les évacuations et dissuader l'action des incendiaires.

Un total de 53 avions, 450 véhicules et 6.500 agents anti-incendie sont à l'oeuvre mais "la situation a empiré malgré l'augmentation des moyens" selon la ministre espagnole de l'Environnement, Cristina Narbona, qui a parlé de "terrorisme forestier". D'où un appel à l'aide internationale, lancé par Madrid auprès de l'UE, demandant trois Canadair, cinq hélicoptères avec réservoir d'eau et 20 camions de pompiers.

En réponse, la France a envoyé deux de ses onze avions bombardiers d'eau, l'Italie a fourni deux hydravions et le Portugal une soixantaine de pompiers et dix-neuf véhicules anti-incendies. Ce pays, auquel Madrid avait fourni deux Canadair pendant la saison d'incendies monstres de 2005, a "un devoir de solidarité à l'égard de l'Espagne, qui nous a souvent aidés", a déclaré le ministre portugais de l'Intérieur, Antonio Costale, tout en expliquant ne pouvoir répondre à la demande espagnole d'assistance aérienne.

"Nous vivons des moments difficiles et nous ne disposons pas de beaucoup de moyens aériens", a-t-il dit.
Car le Portugal est en proie lui aussi à des incendies depuis la semaine dernière et quelque 800 pompiers combattaient mercredi douze foyers importants, dont huit hors de contrôle. Le feu qui mobilisait le plus de moyens s'est déclenché lundi dans le massif d'Ossa, près de la ville d'Estremoz (sud du pays). Contrôlé mardi, il a repris dans la nuit et était considéré mercredi comme circonscrit, après avoir ravagé quelque 4.000 hectares de forêts d'eucalyptus.

Onze autres foyers ont été recensés dans le nord et le centre du Portugal. Le niveau d'alerte maximale, en vigueur depuis la semaine dernière, va se maintenir jusqu'à vendredi 20H00 GMT en raison des températures caniculaires prévues et de vents supérieurs à 35km/h, selon les pompiers portugais. En Galice, le vice-président du gouvernement régional, Anxo Quintana, a estimé que plus de 10.000 hectares avaient brûlé.

Autre pays méditerranéen affecté, la Grèce mobilisait mercredi 300 pompiers, 80 véhicules, six avions et trois hélicoptères contre un violent incendie qui a déjà ravagé quelque 300 hectares dans la région de Corinthe, dans le Péloponnèse à l'ouest d'Athènes, où trois villages ont été évacués.
Les incendies sont favorisés par la sécheresse exceptionnelle, qui va rendre plus dangereux le travail des pilotes de Canadair, contraints de descendre à basse altitude au-dessus des barrages asséchés pour puiser de l'eau, a averti le ministère espagnol de l'Environnement.
Mais le climat est loin d'être seul en cause.
La police portugaise estime que le feu du massif d'Ossa pourrait avoir une origine criminelle.
Les autorités portugaises attribuent cependant la majorité des incendies à la négligence.
En Galice en revanche, la ministre de l'Environnement parle de "vague d'incendies intentionnels" contre laquelle a été mobilisée une unité de la garde civile spécialisée dans la lutte contre le crime organisé. Des primes et une protection spéciale ont été offerts à ceux qui dénonceraient des incendiaires.
Cinq suspects ont été arrêtés depuis lundi.
Les motivations prêtées aux incendiaires vont de litiges entre agriculteurs à des conflits professionnels, en passant par des troubles psychologiques.

Citation :: La guerre va continuer (10/08/2006)

Feu vert israélien à l'extension des opérations terrestres au Liban

JÉRUSALEM Le cabinet de sécurité israélien a sans surprise donné mercredi son feu vert à l'extension des opérations terrestres de Tsahal au Liban, a déclaré le vice-Premier ministre et ministre du Commerce Eli Yichaï à la fin de la réunion ministérielle.

Israël ne lancera toutefois pas sa nouvelle offensive militaire avant deux ou trois jours afin de laisser le temps au Conseil de sécurité des Nations unies de débattre sur un projet de résolution pour un cessez-le-feu entre le Hezbollah et l'État hébreu.

La nouvelle phase de l'offensive pourrait durer un mois supplémentaire. "Les militaires ont présenté un calendrier, disant qu'il leur faudrait au moins 30 jours, et cela a été approuvé par le cabinet", a précisé un ministre.

Reste à voir quelle sera l'ampleur de cette nouvelle phase de l'offensive de Tsahal.

Le ministre de la Défense, Amir Peretz, avait recommandé que Tsahal s'enfonce plus profondément en territoire libanais en dépit des risques de pertes supplémentaires que cela implique.

Les accrochages ont en tout cas continué de faire rage mercredi dans le Sud entre les combattants du Hezbollah et l'armée israélienne qui a perdu onze hommes, selon deux télévisions arabes, Al-Jazira et Al-Arabiya. L'armée a pour sa part fait état d'une quinzaine de soldats "touchés" , sans autre précision.

Entre-temps, l'aviation israélienne a poursuivi ses raids au Liban, visant routes et ponts et tuant au moins 9 personnes dont un cadre du Hezbollah et six membres de sa famille ainsi que deux Palestiniens dans le principal camp de réfugiés palestiniens dans le sud du pays, selon la police.

Une centaine de roquettes tirées par le Hezbollah depuis le Liban dont certaines à longue portée se sont par ailleurs abattues sans faire de blessés sur le nord d'Israël, a-t-on appris de source policière.

Sur le plan diplomatique, le président français Jacques Chirac a mis en garde contre une renonciation "à un cessez-le-feu immédiat" au Liban. Ce serait "la plus immorale des solutions", a-t-il ajouté, en faisant état d'une "réserve" américaine sur les dernières demandes libanaises.

Une adoption imminente d'une résolution franco-américaine sur le Liban s'est sans doute évanouie mardi, Beyrouth exigeant notamment le retrait des troupes israéliennes du Liban Sud après la cessation des hostilités.

Quoi qu'il en soit, les États-Unis continuent à "travailler dur" pour trouver un accord sur un projet de résolution de l'Onu visant à mettre fin aux hostilités au Liban, ont-ils assuré.

Paris et Washington cherchent à s'accorder sur un nouveau texte de la résolution qui intégrerait les demandes libanaises réclamant un retrait de l'armée israélienne du sud du Liban.

Source : La DH

Citation :: Bruxelles : 18e ville la plus chère (10/08/2006)

Oslo devance Londres, Copenhague et Zurich

BRUXELLES Bruxelles se situe à la 18e place de la liste des villes les plus chères du monde. Quatre villes européennes, Oslo, Londres, Copenhague et Zurich sont les villes les plus chères du monde tandis que Tokyo se situe à la 5e place, selon une enquête prix et salaires menée par la banque UBS et publiée mercredi.

L'enquête menée par l'UBS porte sur un panier standard de 122 biens et services pondéré selon les habitudes de consommation d'Europe occidentale et ne comprend pas les loyers. Si l'on intègre les coûts du loyer et du logement, les villes de Londres et de New York sont les plus chères. À l'autre bout de l'échelle, c'est à Kuala Lumpur, Bombay, New Delhi et Buenos Aires que la vie est la moins chère.

En ce qui concerne le temps de travail, l'UBS relève que c'est en Asie que l'on travaille le plus longtemps, avec près de 50 jours de plus par an qu'en Europe occidentale. C'est à Séoul (2.088 heures par an) que l'on travaille le plus et à Paris (1.480 heures) le moins. En Europe occidentale et en Amérique du Nord, les salariés gagnent en moyenne près de 15 euros brut de l'heure, alors qu'en Asie et en Europe orientale, le montant n'est que de 3 à 4 euros. C'est à Copenhague, Oslo, Zurich, Genève, New York et Londres que les salaires sont les plus élevés. Bruxelles se trouve également dans le peloton de tête puisqu'elle figure en dixième place.

Pour un Big Mac

Mais si l'on établit une comparaison des salaires nets, les villes scandinaves et allemandes sont rétrogradées en raison de la forte fiscalité et des charges sociales tandis que l'Europe anglo-saxonne, avec Dublin et Londres, se place dans les premiers au classement des salaires.

Pour rendre les comparaisons plus parlantes, l'UBS a pris comme indice de référence le temps de travail nécessaire pour acheter un Big Mac. Au plan mondial, il faut 35 minutes de travail pour s'offrir ce hamburger. À Nairobi, ce temps de travail grimpe à 1 h 30, alors qu'aux États-Unis il ne faut que 13 minutes de travail et à Bruxelles, 20 minutes. En Suisse et en Scandinavie, il faut entre 15 et 20 minutes de labeur pour s'offrir ce Big Mac.

Source : La DH

Citation :: Opération antiterroriste en Grande-Bretagne (10/08/2006)

Un projet d'attentats contre des avions déjoué, alerte maximum et retard dans les aéroports, y compris à Bruxelles

LONDRES Un complot visant à faire exploser plusieurs avions de ligne en vol entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis a été déjoué, a annoncé jeudi à l'aube la police britannique.

Plusieurs suspects ont été arrêtés et l'alerte au terrorisme a été portée à son niveau maximal.
Les terroristes voulaient "abattre plusieurs avions en vol, causant la perte d'un nombre considérable de vies", a déclaré le ministre britannique de l'Intérieur John Reid.

La police a effectué "une grande opération antiterroriste pour mettre fin à ce que nous pensons être une menace majeure contre le Royaume-Uni et ses partenaires internationaux", a-t-il précisé dans une déclaration.

Plusieurs arrestations ont été effectuées pendant la nuit à Londres, dans ce qui a été décrit comme l'aboutissement d'une enquête de plusieurs mois.
Des mesures de sécurité supplémentaires ont immédiatement décrétées dans les aéroports britanniques, où les bagages à main sont limités au strict nécessaire.
Selon des sources policières, les explosifs devaient être transportés dans des bagages à main.

Les passagers sont priés de n'emmener en cabine que des sacs si possible transparents et ne contenant que des objets absolument nécessaires tels que leurs papiers, d'éventuels médicaments, lunettes, laits maternisés, etc. Tous les appareils électriques, y compris les téléphones portables, doivent être enregistrés en cabine.
L'autorité britannique des aéroports a prévu de retards considérables à l'embarquement.

Selon la BBC, quelque 18 personnes auraient été interpellées. Sky News a évoqué de son côté vingt arrestations, estimant que le même nombre d'avions était visé. La chaîne d'information en continu, citant des sources anonymes, affirmait encore que toutes les personnes arrêtées seraient des Britanniques d'origine pakistanaise ou d'Asie du sud.

Le niveau d'alerte terroriste en Grande-Bretagne a été porté jeudi matin de "grave" à "critique", le niveau le plus élevé. "Cela signifie qu'une attaque est attendue de manière imminente et indique un niveau extrêmement élevé de menace envers le Royaume-Uni", a expliqué le MI5, le service du contre-espionnage.

Le ministre britannique de l'Intérieur John Reid avait estimé mercredi dans un discours que la Grande-Bretagne était confrontée à la "plus longue période de menace sérieuse" depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
"Nous voulons autant que possible que les gens poursuivent leurs activités de façon normale", a assuré jeudi matin John Reid.

Source : La DH

Citation :: Quarante ans d'absence (17/08/2006)

Les soldats libanais ont pris position en milieu de journée dans une trentaine de villages du sud Liban

L'armée libanaise est revenue jeudi au Liban sud, une région qui lui échappait depuis près de 40 ans, et dont Israël retirait progressivement ses troupes au quatrième jour de trêve avec la milice chiite du Hezbollah. Les soldats libanais avaient pris position en milieu de journée dans une trentaine de villages, dont plusieurs à la frontière avec Israël, et s'apprêtaient à prendre le contrôle du terrain transféré dans l'intervalle par l'armée israélienne, à mesure de son retrait, à la force des Nations unies.

Les premières colonnes étaient arrivées dès l'aube, drapeaux au vent, saluées par les habitants en liesse, après avoir franchi sur des ponts de fortune le fleuve Litani, frontière naturelle avec le Liban sud.
Parallèlement, l'armée israélienne a transféré depuis mercredi soir la moitié des zones où elle s'était déployée, en un mois d'offensive infructueuse contre le Hezbollah au Liban sud, à la Force intérimaire des Nations unies (Finul).

Les premiers éléments de cette force, dans sa version élargie, sont attendus au Liban "en début de semaine prochaine", a annoncé le commandant des Casques Bleus au Liban, le général français Alain Pellegrini, alors que les pays contributeurs tentent toujours d'en préciser le mandat exact et devaient se réunir jeudi à l'Onu à New York.

Le général a expliqué que, selon les modalités convenues entre les armées israélienne et libanaise, les forces israéliennes se retiraient graduellement du Liban sud, chaque secteur étant remis à la Finul. La force de l'Onu doit ensuite transférer le contrôle du terrain à l'armée libanaise, dont 6.000 hommes étaient mobilisés pour cette première phase du déploiement.

Profitant de la trêve qui tient depuis lundi, un flot toujours très dense de réfugiés, mêlés aux convois militaires, continuait jeudi à descendre vers le sud.
Les routes semblaient cependant moins congestionnées, après la réouverture tant bien que mal de plusieurs ponts détruits par les bombardements israéliens, et des réparations de fortune sur les routes. Près d'un million de personnes ont été déplacées par le conflit, depuis le 12 juillet, à l'intérieur du Liban et hors de ses frontières, et des centaines de milliers de civils se sont engouffrés depuis lundi sur les routes pour rentrer chez eux.

Autre signe d'une timide normalisation, l'aéroport de Beyrouth, détruit par les bombardements, toujours soumis au blocus israélien, a accueilli jeudi deux premiers vols commerciaux venant d'Amman, en Jordanie, qui avaient reçu d'Israël l'autorisation d'atterrir. Tôt le matin, plusieurs colonnes militaires libanaises étaient descendues vers les secteurs frontaliers, franchissant le fleuve Litani au nord de Tyr, sur la côte méditerranéenne, et au nord de Marjayoun, à l'est.

C'est dans cette petite ville à 7 kilomètres de la frontière israélienne que doit s'installer le quartier général de la future force de l'Onu. Plusieurs centaines de soldats de la 10ème brigade d'infanterie, forte de 2.500 hommes, y sont arrivés jeudi matin. Au son des cuivres et du tambour, un jeune sergent libanais a hissé à 09H41 le drapeau rouge et blanc sur la caserne, qui a vu défiler tous les belligérants dans le sud du Liban depuis près de quarante ans.

"Les forces israéliennes avaient oublié que notre armée était soutenue par son peuple et par la résistance", a lancé solennellement le général Charles Chikhani, commandant de la 10ème brigade. "Votre présence ici est la victoire du peuple et vous allez vous déployer dans la région pour assurer la sécurité des citoyens", a-t-il déclaré, casqué, martial, face à ses hommes disposés en "U" dans la cour de la caserne.

D'autres convois ont franchi, à Qasmiyé, dans l'ouest, un pont métallique jeté sur l'embouchure du Litani, pour gagner la ville de Tyr et se diriger vers le sud le long du littoral. L'armée libanaise a perdu l'essentiel de son influence depuis plusieurs décennies dans le sud du pays, passé en 1968 sous le contrôle de groupes palestiniens jusqu'à l'invasion israélienne de 1982, puis, à mesure du retrait israélien, sous celui des milices chiites en lutte contre l'Etat hébreu, qui avait achevé de quitter le Liban sud en mai 2000.

Le retour de l'armée dans le sud était prévu par la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu, votée le 11 août et qui a mis fin à un mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, maître du terrain depuis six ans.
15.000 soldats libanais doivent ainsi être déployés au Liban sud aux côtés de la Finul.

Cette force, qui existe depuis 1978, et compte actuellement 2.000 hommes, va être, aux termes de la résolution 1701, remplacée par une nouvelle Finul, avec des effectifs portés à 15.000 hommes et un mandat élargi.
L'Onu souhaite qu'une avant-garde de plus de 3.000 hommes de la nouvelle Finul soit sur le terrain dans 15 jours au maximum.

L'envoi de troupes au Liban sud ne garantit pas le désarmement du Hezbollah, lui aussi prévu par la résolution 1701. Le gouvernement libanais a évité de se prononcer sur la question, et le chef de la milice chiite, Hassan Nasrallah, l'a refusé dans l'immédiat.
Cette incertitude fait hésiter les pays sollicités pour contribuer à la Finul renforcée, qui attendent que soient définies ses règles d'engagement

Citation :: Berlusconi régale ses invités de marque (18/08/2006)

Il leur a proposé une éruption volcanique plus vraie que nature

ROME L'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, renvoyé dans l'opposition après sa défaite électorale d'avril, a défrayé la chronique en faisant entrer en éruption un faux volcan lors d'une fête donnée pour le 15 août dans le parc de sa villa de Sardaigne.

Les journaux italiens ont rapporté jeudi que l'homme le plus riche d'Italie, à la tête d'un empire médiatique, a régalé ses invités d'un faux tremblement de terre et d'une éruption volcanique fictive, simulée avec force feux d'artifice et fausses coulées de lave, au-dessus du lac artificiel aménagé dans l'immense parc de sa propriété. L'illusion était tellement parfaite que des personnes résidant à proximité de la villa ont cru à un incendie. Les pompiers dépêchés sur place toutes sirènes hurlantes ont reçu les excuses du service de sécurité de M. Berlusconi qui leur a expliqué que ce n'était "qu'une fête" .

Silvio Berlusconi a acquis il y a une vingtaine d'années sa propriété sarde. Il y a fait aménager un amphithéâtre de style romain, une piscine, un jardin de cactus et même une colline, érigée grâce à l'apport de tonnes de terre.

Citation :: L'aide s'organise (18/08/2006)

Les organisations humanitaires multiplient les initiatives

BEYROUTH Les organisations humanitaires ont multiplié jeudi les initiatives pour aider les habitants du Sud-Liban à reprendre un semblant de vie normale.

À Nabatieh, l'organisation Mercy Corp a monté une opération baptisée Argent contre travail proposant des travaux de nettoyage et de réhabilitation en échange d'une rémunération pour faire repartir l'activité économique et minimiser l'assistanat. "S'ils ont de l'argent, ils peuvent acheter de la nourriture. D'autres magasins pourront alors ouvrir, les grossistes reviendront, et les mécanismes naturels du marché pourront redémarrer", explique la porte-parole de l'association, Cassandra Nelson.

Des travailleurs humanitaires s'efforcent par ailleurs de retrouver les corps enfouis sous les décombres dans les villages qui ont été rasés par les raids aériens et les tirs d'artillerie israéliens.

De nombreuses infrastructures ont disparu dans les bombardements et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a dépêché des techniciens pour commencer à remettre en état les canalisations d'eau détruites pendant le conflit.

En outre, le CICR a envoyé six convois chargés de vivres et de carburant dans l'Est et le Sud, où d'autres camions du Programme alimentaire mondial (Pam) chargés de nourriture, d'eau et de tentes doivent également arriver.

"Nous ne sommes pas complètement sortis d'affaire mais on peut dire que nos opérations sont beaucoup moins compliquées maintenant et nous nous félicitons de l'évolution positive de ces derniers jours" , a affirmé Robin Lodge, porte-parole du Pam.

Le gouvernement libanais a lancé une campagne pour avertir la population que le secteur au sud du Litani était parsemé de milliers de munitions n'ayant pas explosé.

Mercredi, quelque 81.000 personnes sur les 150.000 qui ont fui en Syrie pendant la crise étaient déjà rentrées chez elles et, d'après plusieurs enquêtes réalisées dans des villes du Sud-Liban, près de 600.000 réfugiés pourraient revenir d'ici au début de la semaine prochaine.

"Il faut absolument trouver des lieux pour installer ceux qui n'ont nulle part où aller" , a précisé la porte-parole du Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés. "Nous tâchons de satisfaire les besoins pressants et , après, nous nous pencherons sur la reconstruction à long terme. "

Dans la région de Marjayoun, des colis alimentaires ont été distribués à quelque 10.000 personnes,et 600 cuisines d'appoint ont été distribuées à Jezzine.

Citation :: Le destin présidentiel de Ségolène Royal (26/08/2006)

Elle mène le bal au PS français

PARIS Peuvent-ils l'arrêter , se demandait vendredi en une le quotidien Libération à quelques heures de l'ouverture de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle en évoquant la course en tête de Ségolène Royal dans les sondages.

Pour la bonne cause, les sourires seront fraternels et les poignées de main franches. Voilà pour la façade. Mais en coulisses, les Fabius, Jospin, Lang et autre Strauss-Kahn ne rêvent que d'une chose : glisser l'une ou l'autre peau de banane sous les pieds de la présidente de la région de Poitou-Charentes afin de la faire trébucher, et garder ainsi quelque espoir de pouvoir remporter en novembre prochain l'investiture du PS en vue des élections présidentielles du printemps 2007.

François Hollande est, lui, assis entre deux chaises : en tant que Premier secrétaire du PS, il serait logique qu'il soit lui aussi candidat, d'autant qu'il n'a pas démérité depuis qu'il a repris les rênes du parti en pleine débâcle socialiste lors du premier tour des présidentielles de 2002, quand Lionel Jospin avait jeté l'éponge après avoir été évincé du second tour au profit du leader du FN Jean-Marie Le Pen. Mais voilà, Hollande est aussi le compagnon de longue date de... Ségolène Royal.

La partie, en tout cas, n'est pas gagnée d'avance pour les adversaires de la présidente de la région poitevine : sondage après sondage, Ségolène Royal bénéficie en effet des faveurs des Français, laissant loin derrière elle les autres candidats potentiels à l'investiture du Parti socialiste.

Elle seule paraît en mesure à gauche de pouvoir barrer la route de l'Élysée au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. Mais ses chances de succès fluctuent au gré des enquêtes d'opinion : la dernière en date donne une légère avance de 51 % au président de l'UMP face à la candidate socialiste. Le précédent, voilà quelques jours, donnait un résultat inverse.

Comment faire chuter Ségolène Royal ? À la régulière, tout simplement. Au-delà d'une campagne médiatique rondement menée qui lui a permis de voir sa cote de popularité monter en puissance au fil des mois, ses adversaires espèrent que les Français se rendront finalement compte que son discours actuel est assez creux.

Ils n'ont d'ailleurs pas ménagé leurs critiques au lendemain de la rentrée politique de Ségolène Royal, dimanche dernier à Frangy-en-Bresse. L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius avait ainsi évoqué le "flou" de ses propositions et les "banalités " de son discours, l'accusant de réduire le débat politique à un "concours de look".

Ses amis politiques évoquent aussi son manque d'expérience sur la scène internationale. Elle s'applique dès lors à multiplier les déplacements à l'étranger afin de compenser ce déficit.

Il appartiendra, certes, aux membres du Parti socialiste de trancher en novembre prochain : si Ségolène Royal reste alors la favorite des sondages dans le mano a mano gauche-droite pour les présidentielles, il sera difficile pour ces militants de l'écarter de l'investiture au profit d'un candidat aux épaules peut-être plus large mais qui risque de mordre la poussière face à Nicolas Sarkozy. Les Fabius, Lang, Strauss-Kahn et Jospin l'ont bien compris : d'où la nécessité de faire pâlir au plus vite l'étoile de Ségolène Royal. Ils savent qu'ils ont jusque fin septembre pour renverser la vapeur. Il leur faudra plus que le léger effritement de la cote de Ségolène Royal auprès des sympathisants socialistes - de 68 à 66 % - pour arriver à leurs fins.

Citation :: Congo - Ils ont sans doute évité le pire (26/08/2006)

La présence des Casques bleus a désamorcé la crise politique au Congo

KINSHASA La première intervention conjointe cette semaine à Kinshasa des Casques bleus et d'une force européenne, couplée à des efforts diplomatiques, a permis d'éviter l'embrasement de la capitale de République démocratique du Congo (RDC) secouée par 48 heures de violences.

Plusieurs partis congolais ont salué l'action des forces internationales, que la population kinoise était jusqu'à présent très encline à critiquer. L'un des quatre vice-présidents de RDC, Azarias Ruberwa, a noté "l'apport significatif" de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) et de la force européenne dans ce pays (Eufor), qui ont permis de "décrisper " la situation.

17.600 militaires

De même, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), proche du président Joseph Kabila, a remercié "la Monuc et l'Eufor dont la contribution et le savoir-faire ont été d'un apport précieux pour la sécurisation de Kinshasa".

La Monuc, qui dispose d'environ 17.600 militaires, et l'Eufor, avec un millier d'hommes en RDC, ont été déployées pour veiller au bon déroulement des élections présidentielle et législatives du 30 juillet, financées en grande partie par la communauté internationale dans ce pays qui sort de près de cinq années de guerre (1998-2003).

La Monuc, souvent critiquée comme lors de la brève prise de contrôle de Bukavu (est) par des soldats congolais dissidents en 2004, joue gros.

L'Union européenne également, avec Eufor, sa deuxième mission militaire hors de l'Otan, après l'opération Artemis qui avait permis de faire cesser les massacres interethniques à Bunia, dans l'est de la République démocratique du Congo, en 2003.

Citation :: Olmert : rien ne va plus ! (26/08/2006)

Deux Israéliens sur trois réclament sa démission

JÉRUSALEM Près des deux tiers des Israéliens réclament la démission du Premier ministre Ehud Olmert pour sanctionner sa conduite de la guerre au Liban, révèle un sondage publié vendredi par le quotidien à grand tirage Yediot Ahrono t, qui qualifie ce résultat de "séisme" politique.

Son départ est ainsi souhaité par 63 % des personnes interrogées tandis que 74 % se prononcent pour celui de son ministre de la Défense, le travailliste Amir Peretz.

Une majorité (54 %) réclame par ailleurs la démission du général Dan Halutz, chef d'état-major de l'armée israélienne.

Olmert, qui, à la différence de la plupart de ses prédécesseurs, n'a pas de passé militaire, traverse une grave crise de confiance depuis la guerre contre le Hezbollah libanais, que beaucoup parmi ses concitoyens considèrent comme un échec.

Mais c'est la première fois que les partisans de sa démission constituent la majorité.

Parallèlement, la cote du Likoud et de son dirigeant, l'ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou, se redresse considérablement. Avec 45 % d'opinions favorables, Netanyahou, qui n'a pu empêcher la déroute de la droite israélienne aux législatives de mars, apparaît désormais comme un solide recours.

Et si des élections avaient lieu aujourd'hui, estime un autre sondage commandé, lui, par le quotidien Maariv, le parti Kadima d'Olmert n'obtiendrait que 14 sièges au Parlement (contre 29 actuellement) tandis que le Likoud enverrait, lui, 24 élus à la Knesset, de même que la formation ultranationaliste d'Avigdor Lieberman, Yisrael Beitenu.

Le Parti travailliste, associé au gouvernement, s'effondrerait à neuf élus, contre 20 actuellement.

Ces deux enquêtes publiées vendredi confirment la gravité de la crise politique née de la guerre contre le Hezbollah libanais.

Depuis la cessation des hostilités, intervenue le 14 août, une part importante de la population israélienne estime que l'intervention contre la milice chiite a été un échec. Les deux soldats israéliens enlevés le 12 juillet sont toujours en captivité et la direction du Parti de Dieu n'a pas été décapitée par les frappes de l'armée israélienne.

Démobilisés par leurs unités, des réservistes de l'armée ont affirmé par ailleurs que les militaires étaient mal préparés pour le conflit et dirigés par un état-major indécis au cours de la campagne.

Citation :: Un Finlandais champion du monde de lancer de portable (26/08/2006)
La plupart des participants au championnat du monde étaient Finlandais...

HELSINKI Le Finlandais Lassi Etelaetalo a remporté samedi le championnat du monde de lancer de téléphone portable à Savonlinna en Finlande, en lançant son portable à 89 mètres, ont annoncé les organisateurs.

M. Etelaetalo, qui participait à la septième édition de ce championnat, est resté toutefois loin du record mondial établi l'an dernier avec un jet de 94,97 mètres.

"Cela a été un lancer vraiment rapide, avec beaucoup de
puissance" a commenté pour l'AFP l'un des organisateurs, Juha Lukkonen.

La deuxième place est revenue au champion de l'an dernier, le Finlandais Mikko Lampi, avec un jet de 87,17 mètres.

Les lanceurs de téléphones peuvent participer à deux types de compétition : celle d'origine avec un lancer par dessus l'épaule où la distance est le critère principal ou bien un lancer "libre" où ils
sont aussi notés sur leur style et leurs vêtements notamment.

Les organisateurs affirment que la manifestation constitue "le seul sport où l'on peut régler ses comptes avec la frustration générée par cet instrument moderne".

De nombreux pays organisent maintenant des manifestations
nationales mais cette année, à l'exception de quelques rares Belges, Néerlandais ou Suédois, la plupart des participants au championnat du monde étaient Finlandais.

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