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| News du cinéma | |
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gliburn[HG_M] Journaliste
Nombre de messages : 3306 Age : 35 Localisation : Au pays des frites Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: News du cinéma Dim 6 Aoû 2006 - 19:39 | |
| - Citation :
- McLane de retour le 29 juin 2007 (04/08/2006)
C'est Justin Long qui campera le fils de Bruce Willis dans Die Hard 4 , intitulé Live Free or Die Hard
LOS ANGELES Sauveur du monde, voilà un beau métier. Absolument pas touché par le chômage, qui plus est. Batman, Superman, Spiderman, George Bush ou les X-Men ont beau sévir depuis des années à grands coups de superpouvoirs, il y a toujours place pour de petits nouveaux dans les rangs des superhéros. Ou de glorieux anciens comme John McLane, le superflic de la saga Die Hard .
Après 12 ans de retraite bien méritée, la tête brûlée incarnée par Bruce Willis reprendra du service, le 29 juin 2007 pour être précis. Avec, cette fois, l'aide de son fils. Logique : s'il manie le flingue comme personne, McLane n'est pas des plus calés en informatique. Or, les pirates des temps modernes adorent Internet, outil désormais indispensable pour mettre à genoux les plus grandes entreprises (américaines, cela va de soi). Sous les traits du fiston, on ne trouvera pas Timberlake, comme prévu, mais un autre Justin, Long. Pas dit qu'on y perde au change.
Source : La DH | |
| | | gliburn[HG_M] Journaliste
Nombre de messages : 3306 Age : 35 Localisation : Au pays des frites Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: Re: News du cinéma Dim 6 Aoû 2006 - 19:40 | |
| - Citation :
- Le premier film de la fille de Jean Gabin (02/08/2006)
Le passager de l’été. Classique mais plaisant
BRUXELLES Florence Moncorgé-Gabin, vous connaissez ? Il s’agit tout simplement de la fille aînée de Jean Gabin. Baignée toute jeune dans les milieux du cinéma, elle y travailla très tôt en tant que scripte, dans des films joués par son illustre père (Les granges brûlées, L’année sainte) puis, après la mort de celui-ci, pour le compte de réalisateurs comme Claude Pinoteau et Claude Lelouch. Elle avait réalisé en 1986 un court métrage avec Jean-Paul Belmondo. Après avoir écrit en 2003 un livre sur ses souvenirs d’enfance avec son père, la voici qui, la cinquantaine bien entamée, nous livre un premier film qu’elle a également coécrit avec Pierre Granier-Deferre, un drame rural intitulé Le passager de l’été.
En 1950, dans le Cotentin, une femme au caractère bien trempé a courageusement repris la ferme abandonnée par son mari. L’arrivée de Joseph, le nouveau saisonnier, ne passe pas inaperçue. Le gaillard résiste aux charmes trop insistants de la pharmacienne mais pas à ceux de sa nouvelle patronne. Tout semble aller pour le mieux jusqu’au jour où il croise la fille de celle-ci. Elle est jeune, belle et institutrice. Et ça tombe d’autant mieux que Joseph ne sait ni lire ni écrire…
Cinéma à l’ancienne diront certains, téléfilm bougonneront d’autres. Le passager de l’été n’est pourtant rien d’autre qu’une bonne histoire, seule composante totalement indispensable à la genèse d’un bon film, comme le disait Raimu. Boudé par la critique parisienne qui reproche au grand public d’affectionner les histoires campagnardes (on aura décidément tout vu !), Le passager de l’été ne réserve pas de grande surprise, il est vrai, mais se laisse regarder sans le moindre ennui. Soutenue par une très belle photographie, la mise en scène tire le meilleur parti d’une distribution regroupant Catherine Frot, Laura Smet, Mathilde Seigner, François Berléand, l’excellent Gregori Derangère, Samuel Le Bihan dans un petit rôle, et, enfin, un certain Jean-Paul Moncorgé qui n’est autre que le fils de la réalisatrice et donc le petit-fils de Gabin. Il incarne Paulo, l’adolescent qui aide à la ferme…
Source : La DH | |
| | | gliburn[HG_M] Journaliste
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| Sujet: Re: News du cinéma Ven 18 Aoû 2006 - 13:52 | |
| - Citation :
- La griffe d'un grand réalisateur (16/08/2006)
Miami Vice. Sonny Crockett et Ricardo Tubbs reprennent du service
BRUXELLES La musique est entêtante, la caméra langoureusement énervée. Elle traque les corps, les visages, au plus près. Dans la foule, c'est à peine si l'on distingue les bons des mauvais, les méchants des gentils, les flics des bandits. À peine si l'on reconnaît Colin Farrell, cheveux longs et moustaches seventies et son acolyte, Jamie Foxx, tous deux aussi mal sapés dans le film que leurs prédécesseurs l'étaient dans la série. Question de goût, sans doute. Car, pour le reste, Michael Mann réussit admirablement sa scène d'ouverture. En plongeant directement dans l'univers un peu glauque et franchement dangereux de Sony Crockett et Ricardo Tubbs, se dispensant avec talent du donc évitable générique de début, il plante, en quelques images, le décor, le ton et l'ambiance de son film. À Miami Vice , il fait souvent nuit - la part d'ombre de chacun serait-elle donc à ce point supérieure à son pendant lumineux ? -, la trahison est partout, le tout exacerbé par une chaleur moite qui ballotte les corps et les âmes vers d'étranges frontières.
Pour l'avoir expérimenté de trop près, l'un des indics de Sonny et Ricardo voit sa famille décimée. Lors d'un transfert de drogue, des agents infiltrés ont été repérés. En remontant la filière, il ne fait aucun doute que les fuites sont venues d'en haut. La mission des deux flics sera, à leur tour, de se faire passer pour des têtes brûlées, spécialisées dans le transport de marchandises très spéciales. Leur piste les mène, via un réseau d'ultranationalistes, la Fraternité Aryenne, à un cartel dirigé par Arcángel de Jesús Montoya. Et à sa responsable financière, la glaciale et magnifique Isabella (Gong Li... glaciale et magnifique). Faisant fi des méthodes traditionnelles, Sonny utilise la belle sino-cubaine pour arriver à ses fins. Sans se rendre compte vraiment qu'elle l'utilise en retour, sous couvert d'un amour qu'ils savent impossible.
Pour prouver leur bonne volonté et leur fidélité au réseau, mise en doute par Zito, un second redoutable, Sonny et Ricardo jouent un jeu de plus en plus dangereux à mesure que les livraisons grossissent.
S'il n'y avait le nom de derrière le projet Miami Vice , sûr qu'on aurait été moins impatient de découvrir le film. Mais le réalisateur de Collateral , de Heat et de Révélations a ce que peu de cinéastes ont encore aujourd'hui à Hollywood : un style. Visuel, évidemment. De narration, aussi, accordant une importance capitale au montage et au son (l'enchaînement des séquences se fait parfois davantage sur la musique que sur l'image).
Çà et là, on ne peut s'empêcher de voir quelques clins d'oeil à ses films précédents (la fresque murale de la scène en Haïti ressemble à celle que l'on voit dans Ali , certains cadrages semblent sortis de Révélations ), mais avec, toujours, un petit quelque chose de plus qui rend ses oeuvres proches et si différentes.
Producteur de la série dans les années 80, Michael Mann a gardé de Miami Vice quelques idées, qu'il a débarrassées des clichés pour n'en garder que l'essentiel. Cela donne un film sombre, tortueux, parfois torturé, aussi, mais un film dont on sort content et épaté. Ce n'est pas si courant... | |
| | | gliburn[HG_M] Journaliste
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| Sujet: Re: News du cinéma Ven 18 Aoû 2006 - 13:53 | |
| - Citation :
- Sangre - La force de l'image (16/08/2006)
Portrait d'un couple pas si ordinaire que ça
BRUXELLES Sangre est le premier film d'Amat Escalante, un réalisateur d'origine catalane mais vivant au Mexique depuis sa jeunesse. Ex-assistant de Carlos Reygadas - le réalisateur de Batalla en el cielo -, l'auteur a pu compter sur ce dernier pour la production de cet ouvrage très intéressant qui ne fait pourtant, au départ, que raconter la vie banale d'un couple vivant dans un modeste bungalow d'une banlieue quelconque. Lui est fonctionnaire et elle, sensiblement plus jeune, travaille dans un fast-food. Ils passent leur vie conjugale à manger, à regarder les séries télévisées et... à faire l'amour.
Mais l'arrivée de Karina, fille que l'homme a eue d'un premier mariage, va bouleverser cette vie trop bien réglée. Son rôle de père revient à la surface, et il doit ménager la chèvre et le chou, car sa femme est terriblement jalouse...
Voilà un film extrêmement curieux. Sur un thème horriblement banal qui prend des allures dramatiques presque incroyables, l'auteur est parvenu à composer une oeuvre d'une très grande sensibilité soutenue par un véritable style.
Filmé en scope, avare de dialogues, l'ouvrage donne parfois l'impression d'être tourné comme un documentaire. Escalante cache bien son jeu car Sangre impose en permanence la force de l'image. Sous un aspect sobre et austère parfois teinté d'un humour pictural contrasté, l'ouvrage constitue aussi, sans l'avouer, un hommage au cinéma des temps héroïques en général et aux premiers films de Luis Bunuel en particulier. À réserver, de toute façon, aux cinéphiles avertis. | |
| | | gliburn[HG_M] Journaliste
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| Sujet: Re: News du cinéma Ven 18 Aoû 2006 - 13:53 | |
| - Citation :
- Garfield 2 - Attention, sa majesté est de retour (16/08/2006)
Il s'attaque à la couronne !
BRUXELLES Il est fat, paresseux, imbu de lui-même et roublard. Il est gourmand, roux, poilu et... il part en voyage en Angleterre. Sa majesté Garfield est de retour dans de nouvelles aventures qui vont réjouir les plus petits. Les plus grands étant sans doute moins sensibles à l'humour potache du chat le plus cool de l'histoire de l'animation.
Donc, notre sympathique félin, trois ans après avoir déjà pourri la vie de son maître, prend cette fois l'avion direction le Vieux Continent où Jon Arbuckle est bien décidé à demander la main de Liz (Jenifer Love Hewitt dans la version originale et notre Virginie Efira nationale en version française).
Par un concours de circonstances à découvrir sur grand écran, Garfield est confondu avec Prince, un chat royal qui vient juste d'hériter d'un château. Après en avoir profité plus qu'à son tour, s'empiffrant à loisir et dictant ses ordres à son majordome, le nouveau roi du monde, entouré de sa cour qui le vénère, se retrouve confronté à un os : un certain Lord Dargis est bien décidé à devenir calife à la place du calife, puisque c'est à lui que reviendra la royale demeure après le décès de l'actuel occupant des lieux. Et Dargis est évidemment prêt à tout pour que cela se produise le plus vite possible.
Après l'énorme (plus de 200 millions de dollars au box-office) succès de Garfield en 2003, les producteurs n'ont pas hésité longtemps avant de mettre cette suite en chantier. Le mariage de l'animation et de l'image réelle est plutôt mieux réussi (la technique a fait des progrès) que dans le premier, les gags sont toujours un peu lourdingues (mais ça fait rire les enfants) et l'histoire se résume à peau de chagrin (mais les enfants s'en moquent, comme l'on peut s'en rendre compte dans une salle bondée).
Bref, Garfield n'a rien en commun avec de petits bijoux comme Shrek ou Les indestructibles , films familiaux qui s'adressent autant aux parents qu'aux enfants.
Mais les plus grands se réjouiront toutefois, dans la version originale, de retrouver derrière le gros matou la voix du magnifique Bill Murray qui apporte, si cela était nécessaire, un peu de flegme supplémentaire au héros. | |
| | | gliburn[HG_M] Journaliste
Nombre de messages : 3306 Age : 35 Localisation : Au pays des frites Date d'inscription : 11/01/2006
| Sujet: Re: News du cinéma Ven 18 Aoû 2006 - 13:54 | |
| - Citation :
- Cinéma, aspirines et vautours - Road movie inattendu (16/08/2006)
Tribulations brésiliennes d'un antinazi
BRUXELLES Voilà un film brésilien qui ne manque pas du tout d'intérêt... Déjà, en soi, le thème est original, puisqu'il est question des tribulations d'un Allemand ayant fui le nazisme et qui, en 1942, parcourt les routes brésiliennes avec sa camionnette. À bord, un projecteur et des... caisses d'aspirines. Son job : faire découvrir aux populations des villages isolés les bienfaits de ce nouveau médicament miraculeux . Mais, pour ces gens, c'est aussi l'occasion de découvrir la magie du cinéma, à travers le film publicitaire qu'il projette. Sur son parcours, le jeune homme croise un autochtone désoeuvré qui devient bientôt son assistant...
Présenté et primé à Cannes l'an dernier (prix de l'Éducation nationale), ce road movie inattendu constitue incontestablement une bonne surprise.
Premier long-métrage de Marcelo Gomes, l'ouvrage tire sa valeur d'une analyse raffinée de ses deux héros et d'une remarquable utilisation des décors naturels. Entièrement tourné dans la région aride - c'est un euphémisme - du Nordeste brésilien, le film nous fait découvrir un endroit méconnu de la planète où le monde semble s'être arrêté. Ce décor, qui rappelle un peu celui de certains westerns spaghetti (et cela n'a strictement rien de péjoratif...), donne à Cinéma, aspirines et vautours un charme tout particulier. Avec Peter Ketnath, acteur allemand vivant au Salvador, et Joao Miguel, collègue brésilien, tous deux excellents. | |
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