News du multimédia

Citation :: Windows Live Spaces, les nouveaux blogs de Microsoft (02/08/2006)

Les utilisateurs pourront entrer en contact avec leurs amis directement via leur blog

BRUXELLES Microsoft a annoncé mercredi le lancement de sa nouvelle plate-forme de blogs, baptisée Windows Live Spaces. Elle succède ainsi à MSN Spaces et intègre désormais des fonctions de networking social permettant aux utilisateurs d'entrer en contact avec leurs amis directement via leur blog.

La stratégie mise en oeuvre par le géant de Redmond vise à intégrer d'ici la fin de l'année plus de 20 services sous le label Windows Live, et ce afin de faire face à la concurrence des autres acteurs mondiaux (Yahoo !, Google, etc.) sur le marché des logiciels et de l'expérience communautaire en ligne.

Cette nouvelle version de son outil de blogging a été développée "afin d'offrir aux utilisateurs un large éventail d'outils leur permettant de raconter leur histoire, de découvrir du contenu qui les inspire et d'élargir leur réseau social dans un environnement à la fois sûr et simple à utiliser", a déclaré dans un communiqué Sylvie Irzi, Country Manager chez Microsoft Belgique.

Source : La DH

Citation :: Les chiffres des jeux vidéo (08/08/2006)

Le jeu vidéo ne se porte pas trop mal. Résultats sonnants et trébuchants en sont les témoins chiffrés

BRUXELLES Alors qu’on prédisait une année de transition, la masse acheteuse étant censée se tâter en attendant que toutes les consoles de nouvelle génération soient disponibles, le marché du jeu vidéo se porte mieux que prévu. Les firmes, éditeurs et développeurs publient leurs chiffres pour le premier trimestre de leur exercice fiscal (qui s’est conclu le 30 juin) et toutes, à quelques exceptions près, battent des records.

En chiffre d’affaire, remarquez. Car souvent le bénéfice net est en baisse. Cela parce que les jeux de prochaine génération sont en cours de développement et que ce secteur grève donc plus que de coutume la colonne investissements des comptabilités. C’est le prétexte (et on veut bien les croire, bien que le fait que la PSP n’ait peut-être pas répondu à toutes les attentes y soit aussi pour quelque chose) invoqué par Sony pour expliquer que, même si la firme a comptabilisé 219 millions d’euros de bénéfice pour le premier trimestre fiscal (alors qu’il subissait 50 millions de pertes l’année précédente) sa division jeux recule de 30 % en chiffres d’affaires. La source des bénéfices provient de leurs branches PC et appareils photos digitaux.

Les gagnants

Le plus content est certainement Nintendo dont la DS s’est écoulée à plus de 10 millions d’exemplaires (rien qu’au Japon) et qui a vu ses résultats dépasser ses prévisions. Son premier quart d’année fiscale s’est soldé par un C.A. de 130,9 milliards de yens (888.104.570 d’euros) soit 85 % de plus que l’an passé.
Un des coups de génie de Nintendo est de n’avoir pas sorti sa nouvelle console en période de fêtes, mais légèrement en dehors. En effet, on sait que ce sont les ventes de jeux et les droits de licence qui rapportent le plus. Si le marché est déjà occupé par la console, tous les budgets iront aux jeux, les amis et parents trouvant là un présent dont ils sont sûrs qu’il plaira. La Wii sera là avant les fêtes, la PS3 aussi et cela fera un an que la XBox 360 vogue en solo. La première est déjà sûre d’avoir un large choix de titres disponibles le jour de sa sortie : rien que les Français d’Ubisoft, par exemple, en garantissent déjà sept.

Ubisoft qui, pour en revenir aux chiffres, ne se débrouille pas mal non plus. Avec un C.A. de 70 millions d’euros pour le second trimestre, il fait 62 % de mieux que le premier. Soit 10 millions de plus que ce qui avait été envisagé. Les 570.000 exemplaires de Ghost Recon : Advanced Fighter” (PC et XBox 360 confondus) ont servi de locomotive tout comme les 350.000 unités de Heroes of Might and Magic (PC). Vivendi Games voit, lui, ses revenus se chiffrer à 162 millions d’Euros, soit 30 % de plus que l’an passé. Une augmentation qui se résume quasi à un seul titre : World of Warcraft, champion des jeux en ligne.

Les mitigés

Du côté de Take-Two Interactive, éditeur des Grand Theft Auto, Top Spin et de Elder Scrolls IV : Oblivion, c’est plus mitigé. Leur C.A. de 205.831.593 euros inclut une augmentation de 33.386.490 euros par rapport à 2005. Toutefois, leurs pertes ont grimpé de 6.366.726 à 39.132.072 euros. Moralité ? Fermeture de plusieurs studios et annulation de certains jeux. Les sorties de Prey sur X360, de Grand Theft Auto : Vice City Stories (sur PSP), Sid Meier’s Civilization IV sur PC et de 2 Dungeon Siege (l’un sur PSP et l’autre sur PC) devraient éponger tout cela. Même topo du côté d’Electronic Arts, premier éditeur au monde (Need For Speed, Harry Potter, FIFA…). Son C.A. a augmenté de 13 % (323 millions d’Euros) alors qu’il accusait une perte de 63 millions d’Euros pour la même période l’an passé. Mais là encore, c’est la fin de l’année qui va mettre les pendules à l’heure, tous les investissements réalisés devant alors produire leurs effets.

Les perdants

Cela étant, certains éditeurs connaissent tout de même des difficultés Activision (perte de 18 millions de dollars) et Midway (31 millions de dollars de moins). ais là aussi, le marché de la Next Gen et quelques titres imparables devraient remonter leur moral. Il suffit qu’Activision sorte un Star Wars (la trilogie dans son look Lego arrivera en septembre) et que Midway y aille d’un nouveau Mortal Kombat .

Source : La DH

Citation :: Wii, la nouvelle console Nintendo, prise en main et adoptée

La prochaine console de jeux vidéo de Nintendo, qui pourrait sortir dès le mois d'octobre, propose une expérience ludique très originale.

Décidément, Nintendo surprendra toujours. Depuis qu'il s'est lancé dans le jeu électronique, dans les années soixante-dix, après quelque 100 ans passés à fabriquer des cartes à jouer, le japonais ne crée pas de machine qui ne soit synonyme d'innovation. Les premières consoles de poche à écran LCD ? C'est lui, avec le Game & Watch, en 1980. La première console à cartouches interchangeables ? C'est lui aussi, avec le GameBoy, en 1989. La première console de salon 64 bits ? C'est encore lui, avec la Nintendo 64, en 1996. Et n'oublions pas l'actuelle DS, première console de poche à deux écrans, dont un tactile.

Mais ce qui frappe le plus chez Nintendo, c'est que le fabricant ne recherche pas en priorité la performance technologique, mais bien l'expérience ludique. Toutes ses innovations n'ont en effet qu'un but : permettre d'inventer de nouveaux types de jeux. Une philosophie qui perdure encore aujourd'hui et qui a présidé à la conception de la Wii, sa prochaine console de salon.

La plus belle des manettes

Montrée à l'E3 de Los Angeles (le salon international des jeux vidéo, réservé aux professionnels), en mai dernier, la Wii a fait sensation (à voir ici en vidéo). La raison ? Sa manette de jeu, sans doute le contrôleur le plus abouti jamais conçu. Sans fil, sensible aux mouvements, il reproduit fidèlement à l'écran les gestes du joueur.

Nous l'avons essayé avec un jeu de tennis et un de base-ball : il suffit de faire un ample mouvement du bras comme si l'on tenait une raquette ou une batte ! Et nous avons aussi dirigé un orchestre symphonique, simplement en bougeant la manette en rythme, comme si nous avions tenu une véritable baguette...

Pour autant, la Wii ne se limitera nullement aux jeux de sport ou de musique. Dans WarioWare : Smooth Move, par exemple, le joueur devra jouer au hulahoop, tandis que dans The Legend of Zelda : Twilight Princess, il tiendra la manette comme une épée pour affronter ses ennemis. Et il y aura aussi des jeux d'action, de course, de plates-formes...

Demeurent en fait deux inconnues : la date de disponibilité (une rumeur persistante circule quant au 2 octobre, au moins pour le lancement américain) et le prix, estimé entre 200 et 250 euros, soit 150 euros de moins que la Xbox 360 de Microsoft, et moitié moins que la future PlayStation 3 de Sony, attendue pour le 17 novembre. Nintendo devrait clarifier les choses lors du prochain Tokyo Game Show, qui débutera le 22 septembre.

Citation :: Google Talk détecteur de tendances musicales

Le logiciel de messagerie instantanée du moteur de recherche évolue. Il propose le transfert de fichiers sans limite de taille et l'affichage des morceaux de musique écoutés.

Google célèbre le premier anniversaire de sa messagerie instantanée en enrichissant ses fonctionnalités. Encore loin d'être aussi complète que les messengers de Yahoo! et de MSN, cette nouvelle version de Google Talk démontre la volonté du groupe de posséder sa propre plate-forme de communication. Sans jouer un rôle de précurseur, mais en utilisant ses outils de recherche.

Déjà doté d'un service de voix sur IP, Google Talk permet désormais d'envoyer des messages vocaux, dits « voice mail » (au format MP3), si son destinataire n'est pas en ligne. Celui-ci peut ensuite en prendre connaissance depuis son compte gmail qui fait office, désormais, de véritable boîte vocale.

Autre nouveauté de Google Talk, le transfert de fichiers. Selon l'éditeur, tous les types de fichiers peuvent être transférés, ce qui n'est pas toujours le cas sur d'autres, et ce, quelle que soit leur taille. Un plus considérable mais qui réclame de la patience. Pour échanger un fichier de 2,9 Go, Google Talk réclame près de 90 heures ! Dans le cas où il s'agit d'une image, celle-ci est prévisualisable dans l'interface de chat avant d'être proposée au téléchargement.

Si elle semble moins importante, la dernière nouveauté est peut-être la plus originale. Une option permet en effet d'afficher chez ses correspondants le titre de musique en train d'être lu sur son PC. Le service baptisé « Music status », gère à la fois les titres lus sur iTunes, Windows Media Player (WMP), Winamp et Yahoo Music Engine. Certes, le même service existe déjà sur MSN Live Messenger (avec WMP) ou sur Yahoo! Messenger (avec Yahoo Music Engine), mais Google Talk va plus loin.

Etablir le hit-parade des morceaux les plus écoutés

Ainsi, si l'utilisateur l'accepte, Google traite cette information avec un outil d'analyse à l'origine de Google Trends, un service lancé en mai dernier et dédié à l'analyse des requêtes formulées dans le moteur de recherche. Accessible ici, Google Trends Music permet d'établir le hit-parade des morceaux les plus écoutés par les utilisateurs en fonction du genre musical et de la zone géographique. Pour le moment, le service ne concerne que les Etats-Unis, mais il propose déjà le genre « Variétés françaises ».

Néanmoins, l'ajout de ces nouvelles fonctionnalités ne fait pas oublier une interface austère par rapport aux outils concurrents, et l'absence d'un service de vidéoconférence. Uniquement disponible sur PC, Google Talk se démarque néanmoins de ses aînés par l'utilisation du protocole libre Jabber/XMPP et donc sa compatibilité avec d'autres logiciels de messagerie instantanée comme Gaim, Trillian ou iChat.

Mais, avec 3,4 millions d'utilisateurs (source Comscore), Google Talk a encore du chemin à faire pour concurrencer sérieusement MSN Messenger et Windows Live Messenger et leurs 204 millions d'utilisateurs, ou Yahoo! Messenger et ses 78 millions d'adeptes.

Citation :: Plus de 4 millions de batteries Dell craignent la surchauffe

C'est le plus grand retrait jamais opéré dans l'électronique grand public. L'américain rappelle des batteries fabriquées par Sony.

A la suite de plusieurs incidents, le constructeur Dell retire 4,1 millions de batteries d'ordinateurs portables, dont 1,4 million hors du territoire américain. Ce programme de rappel mondial, initié à la demande de l'Agence fédérale de protection des consommateurs (US Consumer Product Safety Commission), est le plus important jamais ordonné à ce jour dans le domaine de l'électronique grand public.

Le retrait concerne les batteries au lithium-ion fabriquées par Sony pour le compte de Dell. Elles comportent un risque de surchauffe et d'embrasement. Ce rappel concerne non seulement des batteries commercialisées seules, mais aussi celles équipant des machines mises sur le marché entre avril 2004 et juillet 2006. Les modèles concernés appartiennent à la gamme des portables Latitude, Inspiron et XPS. Ou encore aux stations de travail mobiles Dell Precision.

Afin d'aider les consommateurs à identifier les batteries incriminées, le constructeur a mis en ligne un site dédié dellbatteryprogram.com, également accessible depuis ses sites habituels. Un formulaire est en place pour reconnaître les pièces détachées défectueuses grâce à la saisie de leur numéro de série. En cas de problème potentiel, le client est invité à retourner la batterie au constructeur. Il lui sera alors expédié gratuitement une batterie plus récente en remplacement.

Pas de problème de conception selon Sony

Incriminé dans cette affaire, Sony fournit des batteries à d'autres constructeurs dont il refuse de dévoiler la liste. Un de ses porte-parole a indiqué à l'AFP que le risque d'embrasement ne venait pas d'un défaut de conception, mais d'une combinaison de facteurs liés à l'intégration et à la configuration des portables Dell affectés. Si toutefois d'autres constructeurs étaient concernés, des mesures seraient prises au cas par cas, a t-il ajouté sans autre précision.

L'opération aura un coût financier certain. Un analyste de Bloomberg évoque une somme supérieure à 400 millions de dollars, à laquelle Sony devrait participer.

L'incident tombe on ne peut plus mal pour les deux partenaires. La division électronique de Sony venait de se redresser, notamment avec les ventes de ses téléviseurs Bravia à cristaux liquides. Pour le premier trimestre de l'exercice fiscal 2006, clos le 30 juin, elle annonçait ainsi des bénéfices de 47 milliards de yens (315 millions d'euros) contre des pertes de 26,7 milliards de yens (179 millions d'euros) il y a un an. Le coût du retrait pourrait peser lourd sur les comptes.

Pour Dell, l'impact se chiffre aussi en terme d'image. En décembre 2005, le constructeur remplaçait déjà 22 000 batteries sur le sol américain. Tandis qu'il rappelait en octobre 2004 près de un million d'adaptateurs et 284 000 autres batteries en mai 2001 pour des risques identiques d'embrasement, selon l'Agence fédérale de la protection des consommateurs.

Citation :: Kylie Minogue s'attaque à la revente de billets sur eBay

L'artiste a fait annuler les billets de ses concerts britanniques revendus au marché noir jusqu'à cinq fois leur valeur faciale sur le site d'enchères en ligne.

Pour le public britannique, le désir suscité par l'annonce du retour de Kylie Minogue est à la mesure de la longue éclipse forcée que vient de traverser l'artiste australienne. Après avoir gagné son combat contre le cancer, la showgirl, c'est le titre de son nouveau spectacle, remontera sur scène en janvier prochain dans la mythique Wembley Arena. Résultat, il n'a pas fallu plus cinq minutes, il y a quelques semaines, pour écouler l'ensemble des billets de ces concerts.

Un enthousiasme que les promoteurs de l'événement ont vite tempéré en découvrant quelques heures plus tard des annonces de revente de billets pour le Showgirl Homecoming Tour au marché noir sur eBay. Sur le site d'enchères en ligne, ces places étaient proposées à des prix astronomiques (500 livres soit 740 euros), hors de portée du spectateur moyen.

Ulcérée, l'artiste a demandé que ces annonces soient retirées, ce qui fut fait et que les billets déjà revendus sur eBay et identifiés comme tels soient annulés et remis en vente au public au prix normal. Les promoteurs du spectacle se sont eux chargés d'identifier, dans les cas où cela était possible, les revendeurs. Les agences de location de billets ont fait parvenir aux contrevenants (qui n'avait encore reçu leur billet physiquement) un courrier leur expliquant que le fait de tenter de revendre un billet à un tiers sans l'accord express du promoteur du spectacle entraînait l'annulation du billet lui-même.

Le gouvernement britannique et l'industrie musicale cherchent à enrayer le phénomène

« eBay est un honte absolue. Ils n'ont aucun droit de faire ce qu'ils font [sur chaque billet mis aux enchères sur son site, eBay prélève une commission proportionnelle au prix de vente du produit, NDLR]. (...) C'est un très mauvais service rendu aux artistes, et au public », a déclaré à la presse britannique le promoteur de spectacle Harvey Goldsmith. Le gouvernement britannique et l'industrie musicale essayeraient actuellement de trouver des solutions pour décourager ce genre de pratiques.

« eBay est une place de marché transparente, tempère Esther Ohayon, porte-parole d'eBay.fr. La revente de places de concerts est un phénomène naturel que l'on peut comparer dans le domaine musical à la revente d'un vieux disque et qui concerne essentiellement les particuliers. » Seule exception majeure reconnue par le site d'enchères en ligne, les spectacles financés sur fonds publics ne peuvent pas être cédés au-delà de leur valeur faciale, c'est-à-dire du prix indiqué sur le billet.

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